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  • Photo du rédacteurNathalie CROMBEZ D.O.

Cancer et ostéopathie : pourquoi se tourner vers son ostéopathe pendant ou après un cancer ?

Dernière mise à jour : 15 juil. 2021



Bonjour,


Cancer et Ostéopathie: la pratique de l’ostéopathie dans le cadre du cancer. De par sa spécificité, Nathalie Crombez reçoit régulièrement au sein de son cabinet des personnes souffrant de problématiques liées à la maladie cancéreuse. Comment l'ostéopathie peut-elle apporter son regard et ses compétences pendant et après un cancer ?



Pour quelles problématiques liées au cancer puis-je me tourner vers un ostéopathe ?


- Pour pallier les effets secondaires liés aux traitements (chimiothérapie, immunothérapie, radiothérapie, hormonothérapie) : douleurs, neuropathies, nausées ou autres troubles digestifs, troubles du sommeil, fatigue, stress.

- En accompagnement des interventions chirurgicales : avant, pour préparer le corps à être le plus disponible possible à recevoir l’opération. Après, pour aider à récupérer efficacement : mobilité, qualité cicatricielle, énergie.





Nous allons à présent développer ces différents points afin de comprendre au mieux la place que l’ostéopathie peut avoir dans le parcours de soin du cancer.



L’ostéopathie au cœur des soins de support du cancer


En modifiant le bon fonctionnement d'un ou de plusieurs organes, le cancer vient perturber l'équilibre général de l'organisme, entraînant symptômes et troubles à distance de la zone atteinte ou affectant le corps dans son ensemble. Les traitements curatifs ou préventifs (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, hormonothérapie), bien qu'indispensables pour enrayer la maladie, comportent en parallèle certains effets dits indésirables, qui complexifient d'autant le vécu du patient.

La maladie et ses traitements sont ainsi susceptibles de placer les personnes atteintes dans une situation de chronicité en termes de douleurs ou de troubles fonctionnels (digestifs, du sommeil, de fatigue, etc).


Dans ce contexte et pour répondre à de tels défis, sont apparus les soins dits de support : ce sont tous les soins qui accompagnent la personne pendant et après le cancer et qui viennent donc en soutien des conséquences de la maladie elle-même, ou de ses traitements. Depuis 2017, l’ostéopathie intègre officiellement les soins de support oncologiques (reférentiel afsos), dans une perspective d'accompagnement pluridisciplinaire aux côtés d'autres thérapies non médicamenteuses, telles que l'acupuncture, l'activité physique adaptée, la sophrologie...


La globalité au service de l’individualité


Le ressenti physique, psychique et social de chaque personne est unique, même au travers d’une pathologie semblable. Par exemple, les effets secondaires aux traitements ne sont pas tous systématiques et sont vécus différemment par chacun. Il en va de même en ce qui concerne le retentissement propre de la maladie. Partant de cette observation, l’approche ostéopathique paraît particulièrement appropriée puisqu’elle considère chaque individu comme unique, à travers son histoire, son environnement, son hygiène de vie et sa psychologie.


Pendant le traitement, le patient sera également pris en compte dans sa globalité, parce qu’il fonctionne comme un tout. Suite à un cancer du sein par exemple, l’ostéopathe pourra réaliser son traitement non pas uniquement sur la zone concernée par la pathologie mais sur l’intégralité du corps du patient. Cela permet par exemple de poursuivre une prise en charge globale même lorsqu'une zone ne peut pas être trop manipulée (exemple fin de radiothérapie, zone irradiée).



La question de la fatigue


Les traitements actuels du cancer demandent au corps de nombreuses ressources (métabolisation et élimination des traitements médicamenteux, récupération post-opératoire, troubles digestifs, cutanés, hématologiques ou neurologiques...) et la plupart des patients témoignent d'une fatigue élevée liée à ces traitements (Liens vers des études et documents: 1, 2, institut national du cancer). Leur qualité de vie est bien souvent diminuée pendant le cancer, mais aussi après.


Le traitement ostéopathique vise à permettre à l’organisme de retrouver ses capacités inhérentes d’autoguérison. Cela signifie que ce traitement est orienté vers le soulagement de problématiques subsidiaires à la pathologie cancéreuse afin que le corps concentre la plus grande partie de ses ressources (ce que nous appelons les capacités intrinsèques d'autoguérison) sur les priorités du moment. Il s’agit par exemple, de se défendre contre une pathologie, de retrouver des rythmes adaptés (sommeil, digestion), cicatriser sainement, de métaboliser un traitement lourd, de permettre le mouvement, etc.


En faisant cela, l'ostéopathe n'est pas celui qui cherche à retrouver un corps sain et sans pathologie cancéreuse. En revanche, il permet de conserver ou d'optimiser les ressources du corps dans le but de tendre vers un fonctionnement optimal de l'organisme.



Mobilité, douleurs, et période péri-opératoire


Des douleurs (par exemple neuropathiques, au mouvement, ou encore liées à des troubles digestifs) peuvent survenir à la suite des traitements du cancer. L’ostéopathe s’attache à trouver la cause potentielle de la douleur, afin de l’amoindrir et d’aider la personne à trouver des solutions au quotidien.

Les différentes interventions chirurgicales liées au cancer peuvent induire une restriction de mobilité (thorax, amplitude respiratoire, mobilité du bras, cicatrisation), qui est traitée par kinésithérapie la plupart du temps. À travers son approche globale, l'ostéopathe peut également apporter son appui. Il vise à aider le corps :

- à être le plus disponible possible à recevoir une opération ;

- à bien récupérer après l’opération : retrouver une bonne amplitude de mouvement, cicatriser sainement et retrouver de l’énergie.



Pour finir


L’ostéopathie ne remplace bien entendu pas le traitement médical, elle peut agir non pas en substitution mais en soutien de ces traitements.


L'approche de Nathalie Crombez est douce et prudente, toujours en écoute attentive de ce que le patient peut recevoir à un moment donné (en terme de fatigue ou d’anxiété par exemple). Les techniques structurelles (« qui font craquer ») ne sont jamais une obligation et l’ostéopathie ne se limite pas à leur utilisation exclusive. Son objectif est d'améliorer le parcours de soins de chaque personne, et les incidences quotidiennes de la maladie comme de ses traitements.

De manière générale, l'ostéopathie s'inscrit dans une prise en charge interdisciplinaire qui requière parfois l'intervention de plusieurs praticiens, en équipe avec le patient, autour d'une problématique donnée.




Ostéopathie dans le champ du cancer, quel est le parcours de Nathalie Crombez ostéopathe D.O. ?


- Réalisation d'un mémoire de fin d'études sur l'apport de l'ostéopathie dans la qualité de vie après une reconstruction par lambeau. Pendant cette étude, collaboration avec de nombreuses structures comme La Ligue contre le cancer, la CAMI, les Dragon Ladies, les Rubies, les MISS.

- Bénévolat pendant 2 ans auprès de l'association Etincelle Occitanie, Toulouse.

- Actuellement et depuis 2020 : intervention une journée par semaine à La Parenthèse, service de soin de support à l'hopital Joseph Ducuing, Toulouse.





Nathalie CROMBEZ ostéopathe D.O.


07 72 01 53 92

osteo.nathaliecrombez@gmail.com




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